15 et 16 mars : deux jours de mobilisation pour le climat à Paris

15 et 16 mars : deux jours de mobilisation pour le climat à Paris
Un Pancarte écolo

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Pourquoi ces mobilisations ?

Ce week-end, le cri de la jeunesse a retenti à travers le monde. Inquiet.es pour leur avenir, agacé.es de la condescendance des générations de « pragmatiques », révolté.es par la lâcheté des dirigeants, les jeunes se sont rassemblé.es le vendredi 15 mars pour la grève mondiale contre le dérèglement climatique.

Évidemment, les dirigeants ont tenté de contrer cette mobilisation. J’en veux pour preuve la mise en place de débats sur le climat dans les lycées français décrétée par J.M. Blanquer ou encore la réponse acerbe du Premier ministre australien :

« Les enfants devraient aller à l’école. C’est ce à quoi nous nous engageons. Nous ne soutenons pas l’idée que les enfants n’aillent pas à l’école, pour participer à des choses qui peuvent être traitées en dehors de l’école. Nous ne voulons pas que nos écoles soient transformées en parlement, Mr Speaker (son interlocuteur). Ce que nous voulons, c’est plus d’apprentissage et moins d’activisme à l’école. »

Mais il en faut plus pour effrayer une génération dont l’avenir est sacrifié…

Le vendredi 15 mars à Paris :

Le matin, ANV-Cop21 a mené une action de désobéissance civile au siège de la Société Générale à la Défense. Cette action avait pour objectif de protester contre les banques qui choisissent de financer des projets dans les énergies fossiles sans prendre en considération l’impact néfaste de ces décisions sur l’environnement. Pour ces militant.es, il ne suffit pas de marcher dans la rue pour être écouté, mais il faut aussi perturber le fonctionnement des sphères de pouvoir.

L’après-midi, des étudiant.es, des lycéen.nes et des collégien.nes se sont retrouvé.es au départ de la Marche pour le climat à Panthéon dans le quartier latin, haut lieu de l’élite intellectuelle parisienne. Certains élèves ont dû ignorer le discours dissuasif du corps enseignant pour se rendre à cette mobilisation, comme le témoigne Camille, venu de Lésigny. Malgré ces discours dissuasifs, 40 000* jeunes ont marché de Panthéon aux Invalides le vendredi 15 mars.

*selon les organisateurs

Le samedi 16 mars à Paris :

Suite à la signature de la pétition « L’affaire du siècle » qui attaquait l’État français pour inaction face à l’urgence climatique, le gouvernement a répondu que les citoyen.nes n’étaient pas prêt.es à une transformation de la société pour sauver la planète. C’est pourquoi, de nombreuses personnalités ont appelé à se retrouver pour « La Marche du Siècle » le samedi 16 mars afin de montrer que la population est non seulement prête à ce changement de société, mais n’a de cesse de le réclamer.

À Paris, trois départs de manifestation différents avaient été annoncés :

  1. « Urgence climatique et sociale » rassemblant des manifestant.es écologiques et gilets jaunes. Ce départ de Trocadéro s’est effectué autour du slogan « Fin du monde, fin du mois, même combat ».
  2. « Marche pour le vivant » qui rassemblait des manifestant.es voulant faire du climat et de la biodiversité une priorité de l’Humanité. Des scouts ont rejoint ce départ, parc Monceau.
  3. « Roulons vert demain » a rassemblé au Palais-Royal des cyclistes mobilisés pour la mobilité alternative.

Ces trois cortèges ont convergé vers Opéra pour entamer « La Marche du Siècle ». Une minute de silence a été observée par les manifestant.es de la « La Marche du Siècle » au passage de la Marche des Solidarités qui se mobilisait le même jour contre le racisme et les violences policières.

Selon les organisateurs 100 000 manifestant.es auraient marché jusqu’à République ce samedi 16 mars.

Cette mobilisation tant attendue a été un véritable succès. Maintenant qu’elle est passée, la question est de savoir : que faire ?

Ophélie B.

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